Jeudi 18 février 2010 à 17:19
En chemin, pour nulle part et ce soir je me souviens...
C'est pas la peine qu'on s'invente là que je te manque, la chute me chuchoterai tout bas c'est pas si beau l'amour, ce n'est pas à courte paille que les anges font merveille et qu'on en raille, sans sommeil en suppliant...
Viens-là, Putain d'prince*
Juste briller pour moi le temps que j'ose te faire la promesse encore une fois qu'un accordéon c'est de la musique,
C'est des mots d'amour au violon
Silhouette pathétique
S'il y a les aléas
C'est un ver indigeste
Mais s'il y a là le geste,
C'est un bout de toi...
Qui s'en va...
Moi qui n'aurais su réussir, j'ensorcelle ton escalier
Quand hier on n'est demain,
C'est un lutin qui t'appelle...
Et la mort, c'est pourquoi ?
Au dernier frisson du manque je me saoule avec ta peau tant que c'est pas défendu de s'aimer dans les rues
Et tout ça n'était pas sérieux...
J'y crois comme à l'amour, la mort et comme à l'incertain
Je reverrai ton corps encore il frolera mes mains...
J'aime autant dormir sous la lune uniquement quand c'est un choix
J'aimerais voir de nos yeux un gosse de moi sourire
Que ce p'tit con m'appelle papa, le voir grandir et vivre vieux...
J'aimerais découvrir le monde avant que d'en crever
Quitte à saigner de trop, de pas voir si la terre est ronde
Mourir un an, peut-être deux, me reposer un peu
Puis revenir en conquérant tant que mes dents tiennent ces lieux
SOAN
